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Dépositaire officiel des programmes audiovisuels français, l'Institut national de l'audiovisuel (Ina) a présenté un nouveau système - fondé sur des signatures électroniques - d'identification des images qui lui permet de mieux détecter les usages que l'on fait de ses fonds. Première banque d'images et de sons numérisés au monde, l'Ina se trouvait, comme de nombreux fournisseurs de contenus, face à un dilemme: fournir des programmes en qualité numérique sans moyen satisfaisant de suivre et de contrôler l'usage, licite ou non, qui en était fait par la suite, a expliqué le président de l'INA, Emmanuel Hoog, président-directeur général de l'Institut. Le procédé mis au point par les services d'études et de recherche de l'Institut a consisté à mettre au point un petit code numérique (baptisé "signature" pour le distinguer d'autres moyens, plus mécaniques, d'identification de l'image), calculé à partir des images numérisées d'une séquence vidéo pour représenter son contenu. Un ensemble de signatures représente en quelque sorte "l'ADN" de la séquence. Les signatures sont calculées à partir de la luminosité de certains régions des images et d'informations sur les mouvements dans la séquence. Le système complet calcule et compare en permanence, au rythme d'une image analysé par seconde, les signatures des émissions diffusées par une dizaine de chaînes de télévision avec la banque de signatures correspondant au fonds d'archives commercialisé par l'Ina (soit 3.000 heures d'extraits représentatifs). On repère ainsi en continu les réutilisations d'archives Ina sur les chaînes TV, ce qui permet de rétribuer au plus juste les quelques 280.000 ayants-droit auxquels l'Ina doit rendre des comptes. Opérationnel depuis le début de l'année, les premiers résultats de ce système sont "dès à présent pertinents", souligne Emmanuel Hoog, qui précise que "l'exploitation du système au delà du cadre de l'Institut est en cours d'étude".