Un préavis de grève des correspondants pigistes à l'étranger de Radio France, qui protestaient contre les conditions de rémunération, a été levé, a indiqué mardi la direction du groupe radiophonique public. Les correspondants, qui menaçaient de cesser toute collaboration à compter de lundi dernier, se sont vu notifier un "relevé de conclusions" en réponse à leurs revendications, a-t-elle précisé. Les pigistes, réunis au sein du collectif "Spartacus", réclamaient des "fiches de paie moins opaques, une nouvelle échelle des paiements et la suppression de la dégressivité". En réponse, la direction a indiqué s'être engagée à accompagner chaque bulletin de paie d'un récapitulatif des piges, à supprimer les tarifs dégressifs --une revendication centrale-- ainsi qu'à rembourser les déplacements et les frais de téléphone là où les appels en PCV sont impossibles. Elle s'est également engagée à examiner au cas pas cas la question des cotisations sociales de chaque pigiste. Jusqu'à présent, les sujets réalisés dans une même journée, étaient payés selon un tarif dégressif, de 350 francs à 160 francs, qu'ils traitent ou non du même thème. Désormais, a précisé la direction à l'AFP, le montant des piges sera de 300 francs par sujet et 500 francs par chronique, les directeurs de rédaction ayant toute latitude pour rémunérer davantage certaines piges.