Le président du Mouvement pour la France, Philippe de Villiers, s'est plaint lundi d'un "grave déséquilibre" concernant les temps de parole dans la campagne référendaire, affirmant que les partisans du non "sont victimes d'une scandaleuse injustice". Dans une lettre adressée au président du Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) Dominique Baudis, M. de Villiers affirme que "dans la période du 20 avril au 2 mai 2005, selon des comptages officieux, le oui aurait obtenu 75,5% du temps de parole quand, dans le même temps, le non n'aurait rassemblé que 24,5% de présence à l'antenne". Citant notamment les récentes interventions télévisées de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin et du président de l'UMP Nicolas Sarkozy, ainsi que celle du président Jacques Chirac prévue mardi, M. de Villiers juge "essentiel" que les "différents points de vue puissent s'exprimer de manière équitable", dans cette lettre dont une copie a été transmise à l'AFP. Il demande au président du CSA "d'intervenir après des différents chaînes de télévision et de radio avec la plus grande fermeté pour que l'équité soit rétablie et l'injustice réparée".
Rédaction
2 mai 2005
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