"Plus que jamais, il nous faudra poursuivre dans la modernité quels que soient les domaines, l'information, la musique, le sport, les modes de vie, les échanges avec les auditeurs", a déclaré dans un entretien avec l'AFP Jean-Pierre Elkabbach, qui a été nommé vendredi à la direction d'Europe 1, où il succède à Jérôme Bellay. "La radio Europe 1 a une responsabilité, qu'elle a toujours assumée, de rigueur, de qualité, de pluralisme et d'indépendance et, j'ajoute, d'innovation", a-t-il encore souligné. Selon Jean-Pierre Elkabbach, alors que Public Sénat, dont il est le président, est une télévision avant tout politique, Europe 1 est une station "généraliste", qui doit s'intéresser "à tous ceux qui agissent et innovent". "J'ai un goût particulier pour tous les créateurs et la création", a-t-il ajouté. "Nous sommes dans la bataille de la concurrence", a encore indiqué M. Elkabbach, interrogé sur les audiences des radios généralistes. "Ils nous appartient de répondre aux curiosités des Français pour l'avenir et d'imaginer et construire ensemble (avec les équipes d'Europe 1) la suite de l'aventure d'Europe 1", a-t-il dit. "Arnaud Lagardère défend l'indépendance d'Europe 1, a-t-il ajouté. "Je suis garant de l'indépendance éditoriale à l'égard de tous les pouvoirs. Je dois être un homme de rassemblement et d'unité de toutes les formes de l'entreprise", a-t-il souligné, précisant qu'il était un "fils d'Europe 1". M. Elkabbach a indiqué à cette occasion qu'il restait président de la chaîne Public Sénat. "Mes nouvelles fonctions se conjuguent parfaitement avec mes actuelles responsabilités. C'est le même métier", a-t-il dit.