Les consortium iNavSat (EADS, Thales) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica), les deux candidats à la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, doivent trouver un accord pour travailler ensemble, a estimé le président de Finmeccanica Pier Francesco Guarguaglini. "Il me semble que l'Union européenne nous a adressé une invitation claire à trouver un accord", a-t-il dit en marge d'une conférence. "La voie, c'est celle de l'accord, j'y suis favorable. Je pense que nos partenaires le sont aussi, tout comme EADS et Thales", a ajouté le président du groupe d'aéronautique italien. Galileo JU, entreprise publique européenne chargée du choix du concessionnaire, a décidé mardi de se donner encore trois mois pour décider du candidat retenu pour mettre en oeuvre le système de navigation par satellite. "Il est clair que nous devons trouver un accord industriel", a poursuivi le patron de Finmeccanica. Le choix du concessionnaire aurait dû être réglé au début du mois d'octobre, mais les offres des deux candidats n'avaient déjà pas pu être départagées par le système de notation retenu. iNavSat et Eurely revendiquent une quarantaine de partenaires chacun (avionneurs, constructeurs automobiles, groupes de télécommunications...). Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales, qu'une étude commandée par la Commission européenne avait estimées potentiellement à 500 millions d'euros par an à l'horizon 2020.
Rédaction
8 mars 2005
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