L'édition nationale du journal de la mi-journée de France 3 n'a pas été affectée mardi par l'appel à une grève de 24 heures lancée, pour la journée, par les syndicats de journalistes CGT et CFDT de la rédaction nationale. En ouverture de l'édition nationale, la présentatrice a précisé que celui-ci était "réalisé par des journalistes non grévistes". Selon la direction de France 3, 119 journalistes étaient inscrits au tableau de service pour la journée de mardi, mais le décompte des grévistes ne devait être connu qu'en fin de journée. De source syndicale, on précise qu'une assemblée générale de la rédaction s'est tenue mardi matin à France 3. La CGT et le SNJ avait lancé ce mot d'ordre de grève le 21 janvier en demandant notamment "la présentation d'un véritable projet éditorial" et une politique "tendant à réduire le taux d'encadrement de la rédaction nationale pour la ramener à une proportion en rapport aux besoins du site, afin d'améliorer les conditions de travail". Les revendications de ces deux syndicats ont reçu le soutien de la Société des Journalistes (SDJ) de la rédaction nationale de France 3. Faisant allusion dans un communiqué aux motions de défiance votées par la rédaction, la SDJ souligne que "six semaines après avoir été désavouée à plus de 72%, la direction de la rédaction continue de se comporter comme si de rien n'était". "Il est de la responsabilité de chacun de continuer à manifester en âme et conscience son profond désaccord, afin d'être - enfin - entendu", écrit la SDJ.
Rédaction
15 février 2005
France 3 › Autre article à lire
Derniers coms
+ commentés
Forums
33