Le Centre national d'études spatiales (Cnes) a démenti lundi tout impact toxique du lanceur russe Soyouz qui sera lancé depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane, et a assuré que toutes les garanties avaient été prises pour garantir la protection des populations. "Le lanceur Soyouz utilise pour sa propulsion principalement de l'oxygène liquide et du kérosène, qui ne présentent pas de caractère toxique intrinsèque", affirme le Cnes dans un communiqué. "Seul l'étage supérieur Frégat utilise des ergols stockables", a déclaré le Cnes, en soulignant que la mise à feu intervenant au-delà d'une altitude de 150 km, "ces ergols ne présentaient alors aucun impact". Le Cnes affirme également que les étages du lanceur vont retomber à plus de 350 km des côtes et sont équipés de dispositifs permettant de les neutraliser sans risque de contamination et de les couler en mer. "Ces précautions garantissent la protection des personnes, aussi bien en situation nominale qu'accidentelle" assure encore le Cnes. Cette mise au point du centre spatial guyanais (Cnes) intervient après la parution dans la revue "Nature" d'une étude russe sur l'impact de l'activité spatiale à Baikonour. "L'étude non publiée à l'origine des articles parus dans la presse semble faire référence essentiellement au lanceur russe Proton, qui est différent du lanceur Soyouz", conclut le communiqué du Cnes.
Rédaction
25 janvier 2005
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