Malgré un démarrage laborieux, le feuilleton quotidien "Plus belle la vie" sur France 3 a quasiment doublé son audience depuis son lancement le 30 août à 20H20. En l'espace de trois mois, l'audience moyenne est passée de 1,6 million de téléspectateurs à 2,5 millions aujourd'hui, selon des chiffres Médiamétrie cités par la chaîne, la progression étant particulièrement forte sur les 4-14 ans. En novembre, la moyenne de part d'audience a été de 10,1% "avec une progression semaine après semaine", alors que la moyenne d'audience de la chaîne pour 2003 se situe à 16,1%. "Notre objectif, c'était 15% d'audience un an après, en septembre 2005. Selon ce plan, on devait être fin décembre à 10% et là on est à 10% en novembre. On est sur une progression plus soutenue que ce que l'on envisageait", s'est félicité le directeur général de France 3, Rémy Pflimlin, interrogé par l'AFP. Sur cette tranche horaire (20H20-20H50), on était à 9% la saison dernière", a-t-il ajouté. "On a réussi, à l'heure la plus difficile pour nous, à installer un genre nouveau", a-t-il estimé. Des aménagements aux scénarii, pour y introduire davantage de rebondissements, ont été apportés depuis le 25 octobre et le directeur d'écriture est désormais Olivier Szulzynger, à la tête d'une équipe de sept personnes. "C'est un feuilleton fabriqué au fur et à mesure. On travaille sur la perception des personnages et des intrigues par les téléspectateurs. Il y avait une sympathie forte sur les personnages mais l'ensemble était perçu comme confus et pas assez fort au niveau des intrigues. L'interactivité nous permet d'avancer", a expliqué Rémy Pflimlin. Ce programme "fédérateur" qui se déroule dans le quartier fictif du Mistral reconstitué dans les studios de la Belle-de-Mai à Marseille, se veut un "panorama de la société française" avec des personnages de tous milieux et de tous âges, confrontés au problème de l'acceptation de l'autre, aux problèmes familiaux, à la violence, à la drogue, a souligné la direction.