Les poursuites engagées par Me Emmanuel Ludot, membre du collectif d'avocats mandaté par la famille de Saddam Hussein, contre l'animateur Guy Carlier pour diffamation et injure seront examinées le 2 décembre par le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on appris auprès de l'avocat. Le tribunal devait initialement se pencher pour la première fois sur ces faits jeudi mais l'ajout d'un nouvel élément de poursuite a eu pour conséquence le renvoi de l'affaire, a-t-on appris auprès de Me Ludot. Dans une première citation directe rédigée à l'encontre de Guy Carlier, l'avocat poursuivait l'animateur pour des propos qu'il avait tenus lors de deux émissions d'"On ne peut pas plaire à tout le monde" sur France 3, le 26 septembre, date à laquelle Me Ludot était invité sur le plateau, et le 3 octobre. Le 17 octobre, dans une autre émission Guy Carlier, avait affirmé: "enfin une soirée sans sorcière et avocat marron", visant, selon Me Ludot, l'astrologue Elisabeth Tessier et lui-même. Considérant ces derniers propos comme également diffamatoires, Me Ludot a souhaité les intégrer dans ses poursuites judiciaires, a-t-il précisé. La 17ème chambre du tribunal correctionnel se penchera donc sur ce dossier le 2 décembre prochain, lors d'une audience de fixation, le procès ne devant avoir lieu que plusieurs mois plus tard.
Rédaction
5 novembre 2004
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