Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a choisi d'accorder une fréquence analogique hertzienne pour des télévisions locales aux projets TV7 Marseille, 7L Montpellier et Télé Miroir pour Nîmes, a-t-il annoncé dans un communiqué. "La signature des conventions entre le CSA et les opérateurs devra intervenir dans les prochaines semaines", a indiqué le CSA sans préciser de date pour le début des diffusions. Le projet TV7 Marseille, proposé par la société Marseille Télévision Locale a pour principaux actionnaires les Caisses d'épargne (Alpes Corse et Caisse nationale d'Epargne) avec 45% du capital, La Provence (15%) ainsi que Safim (organisateurs de foire internationales à Marseille), Sodexho (chèques restaurant) et le groupe AB (15%). Il vise à s'appuyer sur ce qui se passe à Marseille et dans sa région avec "une télé de proximité qui a pour but de mettre en avant la vie à Marseille", a indiqué à l'AFP le PDG du journal la Provence, Stéphane Duhamel. Selon lui TV7 a "un an maximum avant de démarrer". M. Duhamel a estimé que ce projet l'avait emporté, face aux sept autres candidatures pour la même fréquence, grâce à la présence d'"actionnaires solides et sérieux" comme les Caisses d'épargne, et d'acteurs marseillais comme Safim et La Provence. Par ailleurs, "le CSA aime s'appuyer sur un grand quotidien régional", a-t-il dit. La régie publicitaire de TV7 sera Eurosud (régie publicitaire de La Provence). Le projet 7L Montpellier est proposé par la société SAS 7L et a pour principaux actionnaires NRJ, Alexandre Scherer et Robert Piétri. Ce projet se veut une chaîne généraliste d'expression locale, avec une grille essentiellement basée sur l'information et la vie locale. Enfin, le projet Télé Miroir est proposé par la société TMS en partenariat avec les collectivités locales. Il a pour principaux actionnaires Philippe Reig et Daniel Martinez. Télé Miroir existe déjà sur le réseau câblé de Nîmes depuis 1999 et a reçu des autorisations hertziennes temporaires. Lors de leur audition devant le CSA en juillet, les promoteurs du projet ont souligné qu'ils bénéficiaient de nombreux partenariats et ont mis en valeur la place accordée aux associations, aux journaux, aux rencontres sportives, aux courses camarguaises ou encore aux spectacles. Le choix du CSA fait suite à un appel d'offres lancé le 25 novembre 2003. Huit projets étaient en lice pour la fréquence marseillaise, sept pour celle de Montpellier et deux pour Nîmes. Marseille, Nîmes et Montpellier font partie de la dizaine d'autorisations analogiques hertziennes supplémentaires que le CSA souhaite accorder, avec Grenoble, Nice, Orléans, Angers, Tours, Le Mans et Lille et la Dordogne. Les auditions des candidats pour Grenoble et la Dordogne auront lieu la semaine prochaine. Ces chaînes vont s'ajouter aux dix chaînes locales déjà en activité en France.
Rédaction
4 novembre 2004 à 01h00
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