Le directeur général de la RAI, Flavio Cataneo, a jugé mardi la radio-télévision publique italienne prête pour une éventuelle introduction en bourse, solution qu'il préfère à une vente à des investisseurs privés, en particulier aux industriels du secteur. Le gouvernement entend céder au moins 20% du capital de la RAI au printemps 2005, les futurs actionnaires ne devant pas détenir plus de 1% du capital chacun. "Dans le cas où l'actionnaire devrait décider de la cotation en bourse de la RAI, nous sommes prêts tant du point de vue de la gestion que du point de vue industriel", a dit M. Cataneo lors d'une audition parlementaire. "Nous n'avons pas besoin d'actionnaires industriels", a-t-il assuré, espérant plutôt "l'ouverture à des tiers comme des institutionnels, des investisseurs financiers, bancaires ou des particuliers car c'est la seule façon de pouvoir garantir des éléments de croissance". La privatisation de la RAI, prévue par la loi Gasparri sur l'audiovisuel, du nom du ministre des communications Maurizio Gasparri, "pourra être réalisée de la meilleure des manières par une cotation en bourse", a encore dit le responsable. En avril, le gouvernement de Silvio Berlusconi a obtenu l'adoption définitive d'une loi réformant l'audiovisuel en Italie, ouvrant la voie à une privatisation partielle de la RAI et à l'arrivée de multiples chaînes numériques en 2007.
Rédaction
27 octobre 2004
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