Brigitte Bardot, poursuivie par l'animateur Marc-Olivier Fogiel qui l'accusait de l'avoir insulté, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris qui a décidé que l'injure pouvait "être excusée". Après l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" diffusée le 12 mai 2003, l'actrice s'était plainte, sur Radio Courtoisie, le 30 juin, du traitement que lui avait infligé lors de cette émission M. Fogiel qu'elle avait finalement qualifié à l'antenne de "petit con". L'animateur demandait que Brigitte Bardot soit condamnée à lui verser un euro de dommages-intérêts. Dans son jugement, la 17e chambre du tribunal correctionnel, présidée par Nicolas Bonnal, a décidé de débouter M. Fogiel, considérant que Brigitte Bardot pouvait bénéficier de l'excuse dite de provocation. En droit de la presse, l'injure n'est punissable que "lorsqu'elle n'aura pas été précédée de provocations". En l'occurence, le tribunal a considéré que l'"insistance", l'"agressivité" et les "attaques" de Marc-Olivier Fogiel au cours de l'émission du 12 mai pouvaient "s'analyser en une provocation". L'animateur a été condamné aux dépends, c'est-à-dire à prendre en charge les frais de la procédure judiciaire qu'il a lui-même intentée.