"Le train", "première fiction en temps réel" diffusée par Canal+ depuis le 13 septembre à 18H35 en clair, innove en faisant entrer l'actualité dans la fiction, tournée au quotidien, montée et diffusée le jour même. Sept personnages, dans le faux huis clos d'un train, rentrent chez eux chaque jour, engagent la conversation, commentent l'actualité. En huit minutes, ces saynètes dont les deux tiers sont de "l'improvisation dirigée" selon le directeur général délégué de Canal+ Rodolphe Belmer, saisissent l'air du temps. Adèle Mercier (interprétée par Emilie Alibert), une jeune responsable des ressources humaines dans une usine d'assemblage automobile, adepte des arts martiaux cotoie ainsi Chérif Lekbir (interprété par Kamel Belghazi), petit patron d'une boîte de coursiers et "beurgeois". Marianne Bazir (Tatiana Gousseff) est directrice d'une société d'organisation de mariages, "néo-bobo" de gauche. Sylvie Cagollini (Luce Mouchel), anthropologue de 42 ans, veut transformer le train en sujet de thèse tandis que Francesca di Trilli (interprétée par Aylin Prandi) est à la fois étudiante en école de commerce et réceptionniste dans un hôtel. Le quincaillier Jean-Pierre Boulard (Jean-François Gallotte) et Damien Blanchard, employé d'une compagnie d'assurances (Hubert Benhamdine), complètent la distribution. Les auteurs Laurent Chalumeau, Claire Alexandrakis, Jean-André Yerles et Claire Lemaréchal ont trouvé le ton vif, l'humour et les rebondissements nécéssaires, servis par des comédiens drôles et naturels. Tourné en studio au quotidien "Le train" donne l'image d'une voiture fixe au sein d'un paysage qui bouge et les tournages s'effectuent à trois caméras. Chaque jour, 40 personnes participent à l'aventure, produite par Renaud le Van Kim et Georges Campana pour KM.