La chaîne Public Sénat , qui sera accessible au grand public à partir de mars 2005, enrichit sa grille en vue de son passage au numérique, a indiqué son président Jean-Pierre Elkabbach. L'arrivée de Public Sénat sur la télévision numérique terrestre (TNT) en mars 2005, est "un cadeau mérité et une chance attendue et préparée", a souligné M. Elkabbach, en présentant les programmes de rentrée à la presse. Sans attendre l'arrivée de la TNT, la chaîne parlementaire, qui regroupe sur un même canal Public Sénat et LCP-Assemblée nationale, sera diffusée 24 heures sur 24 dès le 4 octobre (soit trois heures de plus qu'actuellement). Selon M. Elkabbach, la chaîne parlementaire deviendra ainsi "la seule télévision d'information accessible gratuitement". Pour lui, la TNT représente un "changement d'ordre démocratique". Tout en continuant de développer séparément leurs programmes, Public Sénat et LCP-Assemblée nationale ont mis au programme une émission commune, "Parlement hebdo", le vendredi en première partie de soirée, pour résumer l'actualité de la semaine dans les deux chambres. Pour sa part, Public Sénat annonce un effort sur les directs. "Nous serons présents, en direct, sur tous les évènements politiques", assure Jean-Pierre Elkabbach, y compris hors des frontières de l'hexagone. Effort également sur les documentaires, avec notamment la diffusion, après France 3, de "Shoah" de Claude Lanzmann. La petite équipe de Public Sénat reçoit notamment le renfort de Julia Kristeva, à la tête d'une croisade pour une meilleure prise en compte des handicapés, du journaliste Pierre Sled, pour "Bouge la France", un magazine sur les problèmes de société, et de Valérie Abecassis, pour l'émission "Elle et nous", réalisée en partenariat avec le magazine Elle. Selon M. Elkabbach, les partenariats font la force de la chaîne. Il a ainsi indiqué que Public Sénat et la chaîne Histoire allaient signer un accord de coopération, tandis que le magazine "L'Etudiant" deviendrait partenaire de l'émission "Face à Facs". La chaîne parlementaire, et notamment Public Sénat, est la seule à proposer "une alternative et un carrefour civique de débats et de liberté dans un paysage de plus en plus tenu par les annonceurs", a-t-il conclu.