Valérie Benaïm, venue de TF1, animera sur France 3 à partir du 6 septembre un talk-show en direct "J'y vais, j'y vais pas" sur le créneau horaire de "C'est mon choix" l'émission qu'animait Evelyne Thomas, qui elle-même devrait rejoindre TF1. France 3 a décidé d'arrêter "C'est mon choix", l'émission lancée en 1999, après un différend survenu entre Evelyne Thomas et le producteur Jean-Luc Delarue (Réservoir Prod). A la suite d'un appel d'offres, la chaîne publique a choisi le projet du producteur A prime Group (Christine Lentz et Dominique Ambiel) avec Valérie Benaïm comme animatrice. Evelyne Thomas devrait rejoindre TF1 à la rentrée comme co-présentatrice de "Combien ça coûte?" avec Jean-Pierre Pernaut. "J'y vais, j'y vais pas", par rapport à "C'est mon choix", sera "plus dans le +coaching+ pour aider les gens à régler une situation, à prendre une décision qui peut engager un choix de vie important", a déclaré le directeur des programmes de France 3 Bertrand Mosca. Du lundi au vendredi, à 13H55, Valérie Benaïm, 35 ans, qui a travaillé pendant neuf ans sur la chaîne privée TF1 ("Y a pas photo", "Célébrités", "Exclusif", "Personne n'est parfait" avec Arthur et plus récemment "Les 100 plus grands" avec Christophe Dechavanne) et a animé "Eclats de vie" sur RTL, proposera ce talk-show en direct. "J'ai l'habitude du direct, c'est une vraie valeur ajoutée", a expliqué à l'AFP la journaliste-animatrice. Une personne anonyme devant un choix important de vie sera interviewée et des personnages de son entourage, mais aussi des spécialistes donneront leur avis. Les téléspectateurs pourront réagir ou aider à la prise de décision par téléphone ou SMS. "La vocation de ce talk-show est d'exposer un problème de société exemplaire et de susciter la réflexion sur la meilleure manière de l'affronter", a annoncé la chaîne publique. Valérie Benaïm a précisé que la chaîne publique ne lui avait pas fixé d'objectifs d'audience. "C'est une chaîne qui laisse le temps", a-t-elle dit. Evelyne Thomas, dont l'émission avait suscité des remontrances du Conseil supérieur de l'Audiovisuel en 2000 sur le "voyeurisme" et le "sensationnalisme" de certains sujets, obtenait une audience moyenne de 17% de parts d'audience sur la dernière saison (chiffres Médiamétrie cités par la chaîne), France 3 ayant eu une moyenne d'audience globale de 16,1% en 2003.